Les personnes en situation de handicap physique peuvent être confrontées à des obstacles avant même d'arriver au travail.
Leurs différences entraînent des obstacles qui limitent les possibilités de contribution significative et d'avancement.
Ces différences peuvent prendre de nombreuses formes, comme des handicaps physiques ou autres, la neurodiversité, des défis de santé mentale et même la géographie, pour n'en citer que quelques-unes.
Rentrons dans les détails.
Les personnes en situation de handicap physique peuvent être confrontées à des obstacles avant même d'arriver au travail. Faire la navette de quelque manière que ce soit peut demander un effort énorme. Une fois au travail, les obstacles environnementaux, comme l'absence de rampes ou d'ascenseurs, peuvent continuer à créer des difficultés tout au long de la journée.
Bien sûr, tous les handicaps ne sont pas visibles. Il existe des conditions médicales et autres qui affectent l'emploi, comme la neurodiversité, la déficience auditive ou le fait de vivre avec une maladie chronique. Certain·e·s choisissent de ne pas révéler leur handicap invisible par peur de la discrimination, des stéréotypes ou d'être considéré·e·s comme moins capables. Au lieu de cela, ils ou elles luttent en silence pour répondre aux attentes sans bénéficier des aménagements qui pourraient les aider.
Par exemple, une personne souffrant d'une maladie chronique peut avoir besoin de congés plus fréquents pour des rendez-vous chez le médecin ou des poussées de fièvre. Leur absentéisme peut avoir un impact sur la perception de leurs performances, par ailleurs excellentes.
Les personnes avec des défis de santé mentale peuvent également éprouver des difficultés dans un rôle traditionnel de 9 à 5. Elles "peuvent douter de leurs capacités ou sembler moins confiant·e·s. Une personne peut avoir de la difficulté à se concentrer, à apprendre et à prendre des décisions ", comme l'indique l'article « La maladie mentale en milieu de travail » de l'Association canadienne pour la santé mentale.
Cet article poursuit en disant que "les personnes qui vivent avec une maladie mentale peuvent s'éloigner des autres, agir de manière inattendue, prendre beaucoup de congés ou sembler moins productives que d'habitude. Cela peut mettre à mal les relations avec les superviseur·euse·s et les collègues de travail."
Le lieu de résidence d'une personne peut constituer un obstacle à l'obtention d'un emploi rémunéré ou à la carrière qu'elle souhaite. Par exemple, pour les jeunes qui veulent gravir les échelons de l'entreprise traditionnelle, le fait de vivre dans une petite ville ou une ville rurale est un désavantage.
Bien sûr, le passage de plus en plus important au travail à distance à la suite de la pandémie de COVID-19 a contribué à réduire une partie de ce fardeau, mais il n'a pas encore disparu, notamment parce que le travail à distance dépend d'une connexion internet de qualité, ce qui peut être difficile dans les mêmes régions qui n'ont pas accès aux opportunités en personne.
C'est un investissement judicieux pour les employeur·euse·s que d'identifier et de supprimer les obstacles sur leur lieu de travail afin d'attirer et de retenir les talents, notamment les obstacles physiques, informationnels, technologiques, organisationnels et comportementaux. Voici quelques façons dont les employeur·euse·s canadien·ne·s aident ceux et celles qui ont du mal à réussir dans un cadre traditionnel de 9 à 5 :
Créer un lieu de travail inclusif où les gens se sentent à l'aise pour divulguer les obstacles
Mise en place d'aménagements, tels que des horaires flexibles et des formules de travail alternatives
Facilitation de la recherche et de l'obtention d'un soutien par le biais de processus et de politiques formalisées.
Prise en compte des différences lors de l'évaluation des performances
Demande d’un retour d'information pour s'assurer que le soutien fourni est adéquat
Élargir la définition d'une bonne performance au travail au-delà des attentes historiques d'un traditionnel 9 à 5 permet à chacun de s'épanouir. Après tout, ce n'est pas parce qu'une personne a besoin de faire un travail différemment qu'elle ne peut pas le faire.